La grève professionnelle constitue en général le moyen ultime activé par les travailleurs pour faire pression sur l’employeur parce que leurs revendications quantitatives et/ou qualitatives ne sont pas rencontrées.
L’échec de négociations, ou l’absence de négociation, induit l’affrontement où le rapport de force entre les parties s’exprime pleinement. En effet, quelles que soient les responsabilités de chacune d’elles, le conflit cristallise un déficit en matière de communication et de dialogue réel voire parfois un manque de reconnaissance ou de respect mutuels.
On ne peut passer sous silence que la grève peut aussi être l’expression d’une réaction face à une situation où il n y a pas –ou plus – de marge de manœuvre ou suite à un évènement soudain, brutal et irrévocable qui touche l’entreprise (ex. fermeture).
Force est de constater que la grève constitue un échec car elle cause un préjudice aussi bien à l’employeur qui la subit, qu’au travailleur, qui au lieu de son salaire, touchera une indemnité nettement inférieure à celui-ci.